Par : Saint-Cyr

L’exercice est futile. On compare une pomme avec une autre pomme: deux monopoles dans deux provinces voisines. Ce qu’il faut regarder, c’est la marge entre les prix des produits chez ces deux monopoles qui s’entendent comme larrons en foire, et ceux des mêmes vins lorsqu’ils sont offerts en Italie, en Espagne, en Californie, en France. Un Bordeaux de 4.00 $ à Paris vous coûtera 16 $ ici, alors qu’un Château, premier cru millésimé vous coûtera presque le même prix (30 $).
Ces comparaisons démontrent que nos monopoles se remplissent les poches sur les vins de basse gamme, alors que les vins chers ne sont pas très différenciés. Bien sûr, les « riches » sont mobiles, il faut bien les soigner ! La conséquence, c’est que la piquette constitue une « taxe » régressive. Payez, pauvres cons de la classe moyenne !